C’est le vent qui pousse tes frêles épaules C’est le vent qui fait danser tes pas Un automne, un tapis de feuilles Un hiver, un arbre s’endort C’est la chanson douce d’un amant C’est un baiser qui a le goût de ton regard Pourvu que poésie vienne s’excuser Pourvu que jamais elle ne se lasse C’est le vent qui pousse tes frêles épaules De l’hiver à l’automne C’est un baiser qui a le goût de ton regard.