Le temps n’est vraiment qu’un rêve, Un mirage immatériel et sourd. Une suite, une fuite, longue ou brève De moments, d’instants, longs ou courts.
Cette illusion, née dans un autre monde, Qui n’appartiendra jamais à personne, A travers les univers, même si elle abonde, Ne signifiera jamais rien sans les hommes.
Ce sont eux qui croient, et eux qui comptent. Qui mesurent l’amour et la foi, par des choix, Et y voient raison, jusqu’à ce qu’ils se trompent. Découvrent des sciences et s’inventent des lois.
J’ai vu dans tes yeux bien d’autres mystères, Plus profonds, si certains et bien moins inquiet. Les mots murmurés par tes doigts à ma chair, Leurs traces et leurs goûts, se sont nos secrets.
Lui, s’agite, avant, pendant, demain et hier. Elles, nos vie s’écoutent et sont précieuses. Lui, le malentendant, l’éternel, le solitaire. Nous, les Enlacés aux mémoires oublieuses.