Les âmes meurtries se sentent seules le soir. Elles divaguent et voguent dans leurs pensées nocturnes Prisonnières d'un esprit lové dans le noir, Cachant l'apparence d'un masque taciturne.
Oublier sa peine en se parant d'artifices, Admettre qu'être seul devienne une habitude. Sourire aux autres, sembler vivant mais factice, Ne rien laisser paraître en changeant d'attitude.
Ainsi va la vie empreinte de solitude. Je rêve d'un avenir meilleur et serein, D'un destin plus tranquille et, pour peu, le prélude
D'un enchantement qui nous sauve, sois certain ! Il nous faut saisir toute chance merveilleuse. Âmes meurtries, si seules ! Pourtant si nombreuses...