De la portée du vide Aux portails des hommes d’ombres nocturnes De la croisée du sang Aux trépas des statues de sable jaune Je porte ma négritude Comme on porte ses songes Et j’entrelace ma contrefaçon Dans l’espace d’un cube à contresens Pour des mots en carence de foi
Je ne crains plus les soirs de tessons jaloux Car j’ai bu la mort en spectres dissipés Et de formes ambiantes Dont seul l’encre se propose le secret De peur de me suicider seul.