Ce soir le feu dévore la nuit Et toi tu flammes dans la détresse Un piano rit en do-ré-mi Et ses marteaux jouent sur mes laisses Un air déçu qui nous dédie De la douceur accords tendresse
Tirez, tirez sur le pianiste Tirez un trait pour qu’il existe
Dans les angoisses de ses arpèges Se symphonise une entité Qui se blizzard quand tu te neiges Et qui cercueil l’éternité Sous ces néons qui nous manègent Dans ls reproches du temps passé
Tirez, tirez sur le pianiste Tirez un trait pour qu’il existe
Sous les croix de tes illusions Calvaire à mort Vénus-Lilith Au cimetière de tes démons Et le concert des mégalithes Qui portera un jour ton nom Ouvre ses portes à l’illicite
Tirez, tirez sur le pianiste Tirez un trait pour qu’il existe
Dans l’alchimie des sons-passion Se cristallise en noir et blanc La mélodie de la fusion Mais sur l’ivoire aveuglément On a gravé "révolution" On a gravé "sortez les dents"
Tirez tirez sur le pianiste Tirez tirez sur l’exorciste Tirez un trait qu’ils inexistent.