Dans les eaux bleu machine d’une vie qui éclate Se conjuguent au chagrin les fous rêves écarlates D’un pantin dérisoire vécu dans la détresse Par des accords pleurés en SOS tendresse Qui peuplèrent les en nuits d’un cerveau mécanique Engrenage incomplet de ses jeux préludiques
Jeu vie je vis Tes deux éclats Jeu vie je vis I’m nice to sea you nah
Sous les murs de l’amor dans les mornes marées Se dérivent invisibles les voix d’un muet Qui éclatèrent éteintes au feu d’ombre des astres Que déchire inconnue l’inconscient du désastre Mémoire écartelée aux îlots de ses vôtres Par les vies de ses vides et les vies de ses autres
Jeu vie je vis Tes deux éclats Jeu vie je vis I’m nice to sea you nah
Eclatée à présent en roues âges usagées Par l’ennui ennemi des en nuits surannées La machine inhibée du cerveau mécanique A recouvré le voile de ses ROM acryliques Tapis d’eau dérisoire envoyé sur la scène D’un théâtre étourdi par les temps de sa haine
Jeu vie je vis Tes deux éclats Jeu vie je vis I’m nice to sea you nah
Désormais affaiblie par ce khôl égoïde Aux reflets de ses masques et des fards schizoïdes Elle erre alors au son des déserts éventrés D’une existence éteinte et redécoloriée Sacrifiée sur l’autel où se noient les en vies De ses voix intérieures étranges et alanguies
Jeu vie je vis Tes deux éclats Jeu vie je vis I’m nice to sea you nah.