Sous les regards glacés des couteaux de la lune Un cerveau de cristal aux éclats de lagune Se noie dans les reflets des miroirs chromatiques Témoins de tant de rêves aux accents chimériques
Déchiré dans sa chair par des feux dérisoires Il se tourne incrédule vers l’immense couloir Où chaque porte close reflète à l’infini Le pourquoi désespoir de ses yeux interdits
Le visage apeuré par autant de silences Il retourne incrédule dans les fausses errances Des spirales schizoïdes de ses yeux écarlates Repeints avec le sang des miroirs qui éclatent
Et dans ce tourbillon d’images écartelées Se noient les vérités d’envies désirradiées D’une machine étrange amère et nyctalope Au son désincarné d’un kaléïdoscope.