Noyé par le feu du soleil Dans l’entité polygonale De l’aire étrange ultrapareille D’un grand damier de pierre banal Je fuis prostré comme un sommeil Dans l’ombre marbre au pli foetal
Les bras géants des bâtiments Me dévisagent de l’oppression Des perspectives aux cris déments Fuite infinie vers la fusion De mes angoisses avec le vent De ce soleil à l’horizon
Lignes brisées, cassées, rigides Immenses et droites géométriques Toujours en fuite vers l’égoïde Vous m’absorbez dans l’excentrique La marge noire aux yeux liquides Pont lumineux antinomique
La masse immense des bâtiments M’offre un refuge pour mes erreurs Inanité de nerfs hurlant Angoisses armées du fer des heures Qui veut combattre au fil du temps Les faux remparts de mon bonheur
Veule et terré dans mon cocon Placenta d’ombre et de rampant J’attends le temps des mutations Qui cassera la boue du temps La perspective des horizons Les vrais combats, l’igné, l’enfant ...