Emporté par le temps tu graves avec tes ongles Sur les vieux murs glacés du miroir où tu jongles L’insipide récit de tes pauvres années La douleur de l’ennui ta mémoire éclatée
Accroché aux piliers du temple du retour Tu revois ton combat et appelles au secours Le brouillard de tes rêves emporte ton histoire Le typhon cérébral t’emporte dans sa foire
Petit enfant perdu des rues paranoïdes Tu cherches ton chemin dans les alcaloïdes Jardin d’hiver couvert tué à l’électro-choc Tu sors le coeur en larmes et les neurones en loques
Regarde autour de toi et vois ces moins qu’humains Alchimistes affaiblis ils ont détruit le train Vampires écartelés assoifés d’électrons Ils baignent dans l’horreur se noient dans les étrons
Terminus mémoriel impasse héréditaire Ton cerveau s’assoupit fin de la caténaire Tu descends affaibli la rue des télépathes Pour émettre étourdi des colis écarlates
Les vautours du passé ont capté tes appels Enigme inaccessible ils fuient dans l’irréel Ta détresse est classée à réincarnation C’était l’ultime appel avant la mutation.