Le chemin de croix se veut long et douloureux Quand on pense que l’on ne peut vivre heureux. Des erreurs de jeunesse aux regrets de vieillesse, C’est un chemin tracé pour que l’on s’y blesse.
De rêves mortels à cauchemars insidieux, On se laisse aller à fermer prudemment les yeux Se forger une carapace de retenue et de non, On en vient à repousser les avances des noms Si chaleureux et puissent-ils salvateurs Ils viennent montrer un jour meilleur, Loin des morsures de la lame du froid Loin de la blessure et de l’effroi.
La route est longue, sur le chemin de croix, L’hiver y est rude, et dure de surcroît. Une simple erreur vous y plonge, Une simple faute vous y ronge ; Le pardon comme seul ennemi, Ne peut être celui de ses amis : De l’intérieur venir il doit Afin de retrouver le chemin de soi.