Ce soir, Je m'endors encore Avec un poignard dans le coeur Et une simple larme sur la joue. Afin de laisser s'échapper, Seule, dans le noir, furtivement, Toute la peine qui coule dans mes veines. Cette peine que je renfouis en moi A chaque seconde de ces interminables journées Afin de ne rien laisser paraître. Seuls un soupir, un regard, pourraient traduire Cette tristesse accumulée qui bouillone en moi Et qui aimerait tant pouvoir enfin s'extérioriser. Probablement que demain, Les sourires et les attentions De celui que j'aime et de celle que j'admire Délaveront ces sombres pensées...