Le vent qui balaye les hautes herbes, La nuit pénétrant le ciel d'un bleu d'encre. Toi près de moi, moi près de toi, La chaleur de nos deux corps Dans l'ombre d'un pêché qui s'annonce. L'air chaud du bord de mer caressant ton visage, Ma main ne pouvant l'imiter Tant sa grâce et sa légèreté sont pures. Un silence, un souffle, mon corps tremble... Je n’ose parler. De sentir ton corps me fait voyager Vers d’autres contrées. Déjà mon esprit se vide, Et la beauté de cette fine soirée d’été M’envahit tel un désir intense De partage et de complicité. Ma vue faiblie, Mais tes gestes sont là pour me guider Et me rappeler que seul cet instant compte. Peut-être que demain tout serra fini… Comment y croire ? D’ où vient se sentiment étrange Et pourtant si intense qui grandit en moi ? Prend ma main encore une fois, Et ne t’arrête pas… Que cette soirée se transforme En semaines, en mois, en années… Que jamais nous ne soyons séparés.