Tu te demandes pourquoi je suis si pâle Et mes yeux ont de très longs cernes sombres, Pourquoi mon vert regard troublé s'affale, Quand le vent de la nuit tourbillonne les pénombres.
Pourquoi je tue mon chant de baladeur, Et tous les rêves que je ne sais plus suivre, Pourquoi mon front couvert de lourde sueur Se penche, chaque soir, sur une grosse pile de livres.
Pourquoi j'écris ces lignes, comme un envol Des ailes du triste Icare dans le carrefour... C'est pour toi, mon étrange rossignol, Pour les lire chaque soir, à la lampe de l'amour...