La nuit tombe des cieux, Le vent se perd par des coins du désir, Les étoiles doubles se promènent deux par deux, Dans de longues chaînes de soupirs.
La pluie danse en cercles concentriques, L'un, des flammes des bougies en vol de condor, D'autres, en cercles de Saturne et des oiseaux érotiques, Des hommes se promènent habillés, mais sans corps.
Sur les ombres des montagnes s'en vont Des ombres de blancs et orageux chevaux, Le vent dissout les papillons sur mon front Et roule le miroir des grandes eaux.
Ma maison est tissée des pétales jaunes de rose, La lune étrange rêve sur ma fenêtre altaïque, Quelques armes pleurnichent sur un lointain qui explose, Près de quelques feux des volcans concentriques.
L'herbe du silence pousse sur mes ruines, Le vert cheval de ma folie se tait... Amour aux beaux yeux noirs qui m'enracinent, Pourquoi m'as tu tué ?