Prisonnière de l'automne, m'habillant par la pluie, abritant les silences monotones, je cherche sur les vastes bords du monde un appui, dans ce tourbillon de feuilles et d'icônes
qui errent et fouettent mes rêves captifs comme une interrogation au miroir, sans réponse, dans ce petit univers affectif d’amour, de guerre et d’espoir.
Prisonnière des sources, des grands nombres, du monde, de la lumière et du feu, en vain recherchant mon âme vagabonde,
sur l'infini désert des nuits et des jours, je prie tous les noms des dieux, pour une petite oasis de paix et d'amour...