Ne doute jamais de ton argile Qui te possède, discrète et anonyme! Ton âme reste éternel, même si fragile, Dans notre dernière nuit d'abîme…
Ne doute jamais de l’argile de tes rêves, De tant d’amour qui coule dans tes torrents! Un règne des bâtisseurs monte dans nos sèves, Vers un toujours nouvel accomplissement.
Mets ton jeune corps comme une brique de mie, Ton cœur, comme un insatiable feu! Celui qui construit, c’est lui qu’il a bâti, Dans une onirique Atlantide des Dieux...