De quelles belles étoiles sommes-nous tombés Pour nous rencontrer ici ? Deviens qui tu es - le pari nietzschéen - Le meilleur qui exige du mystère, des ténèbres, d'esprit...
Un jour tu m'a dis qu'il faut porter du chaos en soi, Pour accoucher d'une étoile qui danse, Comme un prophète perse nommé Zarathoustra, Que la sagesse est le prix de la souffrance.
Il n'y a aucune échappatoire à la prison du temps, Et tout ce qu'il peut arriver est déjà arrivé, Ce qui est immortel c'est l'instant, Le temps est mon seul compagnon boulversé.
Sans le malheur trivial pour devenir la grande attraction de l'endroit, Mes poèmes sont des traités du désespoir. J'ai oublié les bien belles envolées poétiques, Loin de la populace éternellement joyeuse, montée sur son piédestal.
Tu m'enseignes ne pas transformer en épagneul le loup Qui est en moi (ça c'est médiocrité, non modération), Que le confort est dangereux et qu'on vit de l'éternel retour, Que chacun est son seul et unique public et compagnon.
Comme toi, je suis un être solitaire, Non habitué aux échanges sociaux chalereux Simples et prosaiquement vulgaires, Comme un vieillard dont la vie même serait le tombeau...