Le vent frappe dans ma jeunesse, Les étoiles s'allument dans les pluies, Toi, Serghei Esenin, de tes steppes déesses, Apporte la statue bleue de la nuit !
On vole en chantant comme les feuilles aux vents, Dans une symbiose - cieux et sacrilèges, Et parmi les jaunes peupliers frémissants, On devient statues, on devient neiges.
Apporte, Serghei Esennin, la candeur des arpèges ! Quand les chevaux galopent, en statues montés, Dans le bleu pur, entre nuits et neiges, Les croix oubliées se penchent vers l'éternité...