Tant que le silence grandit, trépas, Dans une histoire à moitié quittée, Mon âme est un tapis de feuilles devant tes pas, Les mots d'amour dorment oubliés;
C’est moi, seulement, une éternelle fantôme, Qui les recherche à pas perdus, Errant comme dans un parc de Vendôme, Toute seule, comme une magnifique statue.
Je suis tombée à genoux en moi-même Comme dans un temple nu, au réveillon, Pendant que les paroles des poèmes S’envolaient sur les ailes des papillons.
Et même si tu me souris de chaque vers, Je sais qu’il est trop tard, j’ai froid, j’ai mal, Et je m’en vais, portant, par l’Univers, Ma nostalgie d’une ancienne spirale…