Ma Terre Bleue
La légende nous raconte qu’il y avait une fois,
Quelques terres, très sauvages et perdues au-delà
Des océanes et des mers traversées des bateaux,
Sous les cieux envahis des étoiles et flambeaux…
Des terres chaudes sur les bords des terribles histoires,
Où les hommes étaient fiers de leurs âmes et leur noir,
Au milieu des montagnes, des chutes d’eau, et du vert,
Et de leurs vieux tombeaux qui remplissent le désert.
Invincibles espèces d’animaux parcouraient
Chaque colline et vallée, et chaque coin des forêts,
Dans une jungle sauvage, aussi tout comme leurs cœurs,
Des audacieux qui n’ont jamais su la peur.
Mais hélas, le cyclone de la civilisation,
Traversa les océans de sa féroce ambition,
Et sur la croix des armées d’inconnus et curés,
Apporta, sur les mille nuits de contes, le progrès.
Sur leurs terres qui étaient de magiques routes d’espoir,
On a tout cimenté de pathétiques trottoirs,
Et sur leurs jolis rêves traversés des sourires,
On avait apporté la grimace des soupires…
Le monde cache sa pudeur juste comme une maladie,
Et salue un honneur qui vit son agonie,
Les filles ont dix amours en marchant cinq minutes,
Car on donne plus son corps, qu’une pensée qui peu coûte…
Au-delà des océanes et des mers traversées
Des titaniques bateaux et des ailes des fusées,
Il y a quelques places, on les appelle les terres chaudes,
Les forêts de mes rêves, ma Terre Bleue, d’émeraude…