Je parle souvent avec mes nuits... Elles me demandent pourquoi mes jours s'enfuient Comme des navires dans l’horizon lointain, Vers des orages perdues dans les destins ?
Pourquoi ils reviennent très tard, quand le soleil Va s'endormir sur des abîmes pareils A des immenses éternités de rêve, Pour y attendre l'aube qui se lève ?
Pourquoi mon être de larme reste caché Derrière mille serrures, enfermé sans une clé ? O, mes nuits, vous ne pouvez pas comprendre La solitude d'écart, qui doit s'épandre...