Entre nous, les silences poussent comme les montagnes, Quand les forêts hurlent en violons, La Grande Ourse grince sur la voûte et regagne La caresse des pas perdus, dans son céleste vieux salon.
Habillés en notre froid festive, Plus grisonnés avec l'avenir, Avec les ombres plus petites et captives, Enfermés dans les mots et la lyre,
En écoutant les échos des grands poèmes, On quitte le foyer de l'humanité Et on se perd dans la nuit bohème, Heureux qu'il y a encore des soirées...