Quand la mort m'accueille en son cachot humide Que les corbeaux me présentent leurs condoléances Je me résous à côtoyer les âmes cupides De démons révolus ,loyaux amis d'enfance
Tandis que déterminé je régnerais sur l'enfer Plutôt que d'être esclave d'un paradis immobile Car le mal partage ma table ainsi que mes couverts Et nous rions des esprits gémissants et séniles
Alors que la peur et son tableau noir Viendront me bercer d'illusion fatidique Je planterais rageusement en son coeur magnifique L'epée prise en proie par mes nombreux espoirs
Quand le lourd carrillon et sa douce musique Où la cloche résonne dans nos coeurs mutilés Accueillons à bras ouverts les pécheurs exilés Et nous enjoliverons la mort, atroce ,despotique
Tandis que les prêtres, embrasseront mes souliers Et le bien, battant de son aile livide Nous affrontera dépourvu , humilié Je marcherais joyeusement sur les corps humides
C'est en mon capuchon d'une couleur sombre Que mes yeux vert balayeront l'assemblée De fidèles serviteurs cachés par leur ombres Se prosterneront devant mon trône glorifié.