Toi, l’oubliée du présent, Tu te retrouves coincée dans un monde, Où les nuages défient les vents, Et où la source n’a point d’onde.
Dans cette peinture surréalistes, Au-dessus de notre condition impressionniste, Le temps n’a pas d’heure Et les aiguilles vous percent le cœur.
Toi, l’évadée de mon carcan, J’ai beau cherché, j’ai perdu, La lourde et l’épaisse clef de notre printemps.
J’ai beau prié, j’ai conclu, Que tu te promènes dans le paradis de mes rêves, Mais un soir viendra j’y fuirai, Mettant un terme à notre trêve, Ma sœur, je te retrouverai.