Le temps a cette emprise, autour de mon cou trainent ses mains, Car je le méprise, et lui me prive de mon destin. Je le laisse faire à sa guise, lui qui se croit si malin, Sur moi l'air n'a aucune prise, me tuer est bien vain. Sur moi, pèse seule, celle que j'ai soumise, cette faux à la main. De ma haine, elle s'est éprise, je n'y peux rien, Et mon temps s'épuise, lui qui jalouse ma fin, Cherche rageusement une prise, sur le cou d'un immortel défunt.