Balafrant le vide du ciel froid, où s'infuse La nuit sanguinolente, Elle fuse ;
Loin de moi, loin d'elle,
Elle fuse en trainant Un souvenir, une mèche d'ange, de brume, Que bientôt les vents effaceront. L'amertume Têtue te voit partout : dans un arbre effrayant...
Et lorsque hodieusement calme, le Saharah Se brouille dans mes larmes, je songe à tes draps.
Je cogne la fenêtre – insolente ! – et le sang Sur le ciel embellit le tableau de sanglots.