Quand, flottant dans l'affreuse torpeur, S'improvise un brouillard fantastique dans l'ombre ; Que seul, écrasé par un nain moqueur, je pleurs Dans la panique des supplices sans nombre,
Quand les affreux chanteurs me dévorent les timpans Comme des vers gluants jaillisants d'un cadavre ; Que mon coeur, ivre-fou, s'escamote impuissant ; Quand l'angoisse devient fantôme de mon Havre ;
Que tombant à travers les fantasmagories Monotones, je tombe d'erreur en déception ; Quand même l'éveil doute, que ma réflection Elle-même tremble, et danse comme un gorille ;
Une libellule majestueusement Vole sa joie, calme et radieuse, carillonne Les suppliciés avec un heureux tremblement... - Délice étouffant les douleurs qui tourbillonnent !...