Caresse, douce caresse du vent qui berce… (Recueil Associations poétiques)
Caresse, douce caresse du vent qui berce…
Mes yeux sont-ils ouverts, mes yeux sont-ils fermés ? Je ne sais quoi penser, je me sens exténué.
L’eau ruisselle sur les doux champs de blé Le feu rougeoie sur tes grands yeux, l’été Le corbeau naît des automnes rougeâtres La coccinelle des hivers saumâtres.
Ils volent bas les animaux de la forêt Ces chanteurs grégaires d’un monde d’étrangers Faisons ployer si sourdement les aigres plantes, Constatons le sol nu, chantent-ils excités.
Le vent brûle ma joue. Il consume ma peau. J’ai mal - je le dis - j’ai mal Mélancoliquement mal.