Disparaître pour mieux renaître Disparaître pour mieux être Cassé le fil naturel des choses La vie bien trop monotone L’ensemble des formes qui constituent notre monde Notre monde d’abrutis et de démentis Qui n’ont plus conscience enfin de ce qu’est le monde La beauté du monde Rayonnante à travers la clarté pâle de la lune Un soir clair d’été Où les étoiles et la voie lactée se montrent à nos yeux apeurés Peur de l’inconnu Peur parce que l’on ne sait pas ce qu’il y aura là bas Dans cet océan trop mal idéalisé Un océan de tristesse noire et de choses ratées La mort là bas vue comme sale et mauvaise Une image pensée contre nature Par un Homme inconnu, stupide et peureux Peureux de la peur qu’il ressent face à la mort La mort qu’il ne connaît pas Qui le terrifie parce qu’il ne sait pas Ne sait pas quoi dire dessus Rien, vide, néant Tout est absurde Dans un monde de technologies cassées De gens en perdition dans leurs solitudes blessées Et dans leurs fiertés perdues Loin du rivage où les pleurs se concentrent Et s’empilent jusqu’à l’explosion D’un geyser de larmes D’une vague de tristesse D’un siphon de pleurs Mais rien rien rien Le monde est en pleurs Et l’on ne fait rien Rien – Vide - NÉANT