Calme, je quitte ma maison. Je traîne des pieds sur le sentier, Je cours à présent sur la terre. Je gambade dans les prés gelés Où la rosée m’est perceptible. Je respire tranquillement, Je ressens la force du vent, Qui me chatouille les narines. J’observe l’astre flamboyant, Qui montre le bout de son nez Sur le versant opposé. Calme, je médite en silence Je ferme les yeux et j’écoute Le tendre chant des moineaux bleu Où peut-être est-ce autre chose ? Je frémis de plaisir et ris. En ouvrant mes yeux je pénètre Dans l’eau bleue gelée matinale Je suis entré dans le lac froid, Jusqu’à la tête et les oreilles J’ouvre ma bouche pour crier Mon bonheur est alors très grand Et avale l’eau sans difficultés.