Ma douce polissonne (Recueil Associations poétiques)
Ma douce polissonne (08/06/2020)
Je t’ai trouvé assise là à mordre dans le drap Tu perdais sens et ne voyais plus mes hanches J’aurais pu arrêter, réduire le rythme aimé Mais je suis cadencé, autant que toi enviée.
J’ai poursuivi ci-là mes mouvements drapés Pour t’entendre gémir, continuer ce plaisir Et rendre compte de notre doux moment Perdu parmi les langes, deux anges en suspension.
Et tu me regardes à présent, je vois tes yeux perçants Qui ouvrent mon cœur et rendent mes sens puissants Je capte dans un rayon ce qui me rend mignon, Et tu m’observes chantante, à vouloir m’enchanter, tentée.
Plaisir grisé, alcool sage des amoureux d’été On s’offre à l’autre ami guéri Sagesse d’un accouplement complice Oh ma douce, coquine qui me vide de tout ce que j’ai.
Face à toi je suis nu, je suis à toi Rien qu’à ton corps, à ton âme, à tes envies Et rien ne me fait plus plaisir que tu m’observes t’écrire Oh oui, ma douce polissonne, que tu m’aimes.
Ma belle m'impressionne et je suis tout heureux de venir en prison De pénétrer sa cage, près de l’escalier d’or Où nicheront bientôt les colombes, où dormiront sans doute les hommes fatigués Prisonniers de leurs songes, affligés de douloureuses pensées.
Lieux où nous resterons à ne dormir qu’à deux, rêveurs Partageant un caprice d’enfant que de rester ensemble à paniquer sans peur De la suite de nos actions viendra l’enchantement sauveur de nos affriolants ébats Cœur épouse moi, vilaine que de me repousser, force sensuelle que de me censurer, j’adore et je te veux toi.