Un paysage d’effroi, Une lune sanglante, Plein de gens en émois, Avec leurs mains tremblantes. Ils viennent de tout arrêter, Les armes abaissées, Brandissant le drapeau blanc. Leur regard est à présent, Rivé sur l’horizon, Ils regardent l’abandon, Et tous rient très fort, De n’être plus en tort. Les deux armées baissent les armes, Les écussons et les drapeaux, Et chantent tous en rond La chanson apaisante Qui résonne dans les cœurs, Jusqu’au plus profond de l’âme : “Douce, douce paix, Sur nos mains étendues, La fin des combats, Et le début du repas.”