Je hais les lumières crues Des chiottes des dancings Quand vers cinq heures du mat Les musiciens remballent. Que c’est vraiment la fin du bal.
T’a les filles qui traînent Leurs visages blêmes Au dessus de l’émail blanc Et qui s’refont un look Les chaussures à la main.
T’a ceux qui regardent tanguer Les danseurs de tango Même s’ils ont plus d’musique Pour leur bouger la peau. T’a toujours une copine Qui cherche les cuisines Et qui dans l’aigre doux Des propos dérisoires, Parle de guilledou Sans même y croire.