Comment ne plus revoir ce sinistre bâtiment Avec son odeur d’éther qui me suit encore Ni sa blancheur, ni son silence, ni ses bancs Qui me rappellent le froid qu’il fait dehors.
Comment ne plus revoir sa salle d’attente et Sa pendule, après les visites incessantes Elle résonne et pèse dans mon esprit troublé Trompé par cette sentence qui me hante.
Comment ne plus revoir ses gigantesques couloirs Aux murs blanc repeints à l’ancre de ma souffrance Ni entendre ce bruit de nos pas sur ses trottoirs Qui rythme l’agonie des joies de ton enfance.
Comment ne plus revoir cette lourde battisse Ni ses souvenirs qu’attise ton innocence Je pourrai alors pour guérir ta cicatrice Trouver les mots et nourrir tes espérances.