Ce matin Dans le jardin J'ai coupé La dernière rose de l'été. De ses pétales colorés Un léger parfum s'exhalait. Il fallait se pencher Pour le bien respirer Rien de l'intensité Des senteurs capiteuses de juillet Avec au coeur Cette imperceptible peur à chaque été qui se meurt La question restant posée : Combien de saisons de roses encore A-t-on à respirer ?