Attendre, immobile, le retour… Engourdie, frustrée, le cœur déchiré, Les pensées figées, au milieu d’un beau discours…
Le manque…total, invisible, Comprime l’âme, comme un papier qu’on froisse Et qu’on jette rageusement.
Le manque ! Poison fatal, Exutoire, d’un corps sans alibi,
Dernier témoin, de gestes inassouvis Indécence, d’un sentiment oublié.
Le manque ! Pétrifié par l’absence… Poison de la dépendance !
Seul le ciel se souvient De l’étrange douceur d’un baiser Fil intemporel, d’un amour incertain…
Déjà, le manque, s’inscrit dans un corps impudique Dans un cœur trop fragile. Dans une histoire érotique.
Je le sais, je le sens Dans l’absence, dans l’attente La peur est là ! De l’abandon, de la trahison, des lendemains incertains. Confrontée à l’absence, elle se tapie Dans l’ imprévu des corps qui s’enroulent, Dans la volupté des sentiments indécents…
Si peu d’espoir ! Tout est calme, immobile, silencieux… C’est ainsi ! Je suis seule à nouveau Dans l’indifférence du manque Dans le poison de la dépendance. La dépendance d’un corps sous influence.