Aube des pas feutrés Alchimie photosensible d’étoiles Alors que les nues en pèlerinage s’estompent Des calligraphies de lumières et d’ombres Esquissent, sur la toile tendue des cieux, Des écharpes cachemire et de parme fardées
Sortie des chambres noires de la nuit, Eblouie des fragments de chlorure d’argent, La lune, guindée opale, flâne encore : Oculus persistant qu’on veut éradiquer
L’Astre Nomade paraît Œillet rouge éclatant Charriant les alluvions de nuages mouvants Potentat magnifique inondant les masures De sa bénédiction solaire