J’aimerais m’envoler, rejoindre les nuages, Flirter avec les airs et cesser d’être sage, Danser avec le vent, légère et insouciante, Grisée par son étreinte fraîche et vivifiante.
Je voudrais m’éloigner, prendre de l’altitude, Me défaire de mon lourd fardeau de lassitude, Suivre dans leur élan les oiseaux migrateurs Et percer leur secret contre la pesanteur.
Approcher le soleil et décrocher la lune, Ne voir de notre terre que les ombres et les dunes Et ne rien distinguer de ses drames et souffrances.
Laisser s’épanouir mon besoin de paresse, Voler comme les fées des histoires de princesses, Et retrouver là-haut l’euphorie de l’enfance.