Si de tous mes écrits un seul devait rester, Relevant le défi de survivre aux années, Triomphant de l’oubli, refusant d’abdiquer Et de mourir enfoui dans l’ombre du passé.
Si de tous mes écrits un seul devait survivre, Sur la page jaunie et froissée d’un vieux livre, Protégé par magie et du feu et du givre, Guettant l’esprit ami qui le ferait revivre,
J’aimerais que ce soit un poème d’amour, De ceux écrits pour toi qui chavire mes jours, En soufflant sur mon âme un doux parfum d’ivresse.
J’aimerais que ce soient quelques vers de bonheur, Qui décriraient la joie des nouvelles couleurs, Que tu as inventées pour teinter nos caresses.
J’aimerais que ce soient quelques mots enchantés, Donnant à nos baisers un goût d’éternité.