Depuis combien de temps languissais je de te voir Nous y voici enfin, c’est aujourd’hui grand soir ! Par la vitre du train je peux voir défiler Chacun des kilomètres qui nous ont séparé.
Je vois de grands champs verts, des arbres et chemins Des poteaux électriques, des villages, des humains, Je me laisse enivrer par la folle vitesse De cet engin de fer, qui m’emplit d’allégresse
Nos plus vieux souvenirs me reviennent en mémoire Nos délicieux délires, nos nuits passées à boire Nos si nombreux secrets, que nous nous sommes promis D’emporter avec nous dans nos tombes vernies.
Je n’ai rien oublié de nos douces confidences De nos premiers amours, de nos premières souffrances Nous nous racontions tout sans aucune retenue Attablées dans un bar, ou traînant dans les rues
Les années ont passé, dois je vraiment les compter Notre complicité n’est en rien entamée J’ai toujours ce besoin de tout savoir de toi Et de te faire connaître mes peines et joies
Tu as ce don si rare de savoir me faire rire Y compris les jours sombres, quand la vie fait souffrir Ne laissons jamais rien, ni le temps, ni la vie Séparer nos deux âmes, depuis toujours amies
Moi je n’oublierai rien, je t’en fais la promesse De nos danses, nos folies, nos chagrins , nos ivresses Merci pour ton regard sans aucun jugement Quels que soient mes passions, mes errances, mes amants
Mais pendant que j’écris la nuit noire est tombée Je ne vois plus dehors que des lumières briller Encore quelques minutes, mon cœur va exploser Quand sur le quai glacial nos yeux vont se trouver
Révérence du cœur, et surtout grand merci A Véro d'être ainsi ma soeur et mon amie