"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" Que dire après ces mots si justement trouvés Comment décrire l'ennui qui vient m'anéantir Lorsque je dois rester si loin de ton sourire
Je ne peux réprimer les multiples soupirs De mon âme accablée, qui sans toi tourne et vire Cherchant quelqu'intérêt à la vie qui l'entoure Et n'en trouvant aucun sinon compter les jours
Etendue sur le sable, je passe de longue heures A attendre, patiente, que le sommeil m'envoie Vers le monde des songes qui m'offre le bonheur De te rejoindre enfin, et d'être près de toi.
Quand la fraîcheur du soir m'éveille doucement Etourdie je retrouve le manque et ses tourments. Le murmure des vagues, les caresses du vent Me bercent comme une mère consolant son enfant.