Aux occases fantômes riant sans arrêt Sous la lune écarquillée par les néons durs Des rues dorées où s'endorment les démons Fendards érugineux éparpillés cuvant Accoudés aux devants d'appartements cirés S'emportent des ruchets d'enfants normés garnies D'osier de plumes clouées à des sapins mercures
Aux vitres inhumées paraissent fulmineux Des litres de fumées qui gercent les pineux Moulés aux barreaux noirs derrière un état mort J'amoche la moral' des électeurs remords
Si sybillins mes mots surgissent dans ton dos Pour te trouer les yeux épisser ton cerveau De filaments fibreux grêlant des arsenics De secrétair's honteux se trépanant loustics.
Aux vitres circulant des cathodes vicieuses Viscosités informes ces raies d'ondes dures L'air est mystique brume à la chandelle ourleuse Baladant dans les chairs ces arômes fourbures
Les ventres magnétiques des cartes bleutées Vos nuits et jours quadrillés d'images cryptées Brouillantes séquelles salivant l'inculture Où quatre coins d'écrans sont des vies la mesure.