Des forêts dévorées par le sel et la scie Des foreurs incendiaires dont le sang des pas sait Les horreurs défoliées des ornières funèbres Des orées désolées aux raisons défunctées
Des marais arasés décoreurs de déserts Des grands airs arrêtés découverts de ton sûrs Dans les plis de la pluie des sachets lourds de suies Des marées dématées sous la sèche richesse
Des grands airs d'opéra laudateurs d'eaux pourries Des marins des coureurs des efforts et des cœurs Des fours démontés pour couvrir des malheurs Que font les cuveurs d'apéro quand leur ventre charrie
Sur le kyste pétrolier des buisseaux de noirs sangs Aux hordes armées - Le vent coule lentement - Sur la piste la cloche étêtée s'embrasant Fond le sable en cristaux d'atonique ciment
Faim du monde ! la terre - ô vents trous verts ! Peut crever ! Sa bouche amère et crue, Avec l'odeur collée des mouches irisées, Fulmine - Leurs ailes carmes accroupées - Couleuvre aux lèvres dépolies.
L'orme aigre agite ses feuillards torsifs Agiles bâtards les gueux lardons au lardoir Saignent l'aigle têtant la maigre homélie Des forêts par le ciel et l'acide avilis.
Peu crevés... Mes anges aplatis, l'argot Triste exsangue - la mort gothique de l'âme Argot, truquée pour de la belle oseille Par des sapeurs males affamés Zt leur punchline à l'œil corniaud Qui s'épanche l'ail nerveusement Et leur peine schlingue . - L'agent des jours ocreux, les singes écrasés, Pâle temps. L'argent de nos joues creuses. Peut que rêver...