Si, moi, je te parle des mers battues, austères, Consolées lentement par un soleil levant, Toi, de Ronaldinho, de foot, des commentaires De Jean-Michel Larqué et de Thierry Roland.
Si, moi, je te parle de ces frêles fleurettes, Qui, dans ma main offerte dorment doucement, Toi, de l’agitation des turbos, des défaites, De Ferrari et de son pilote allemand.
Alors, moi, je ferais beaucoup mieux de me taire, Et te laisser à tes soirées télévisées, Partir loin, aussi loin que je pourrais aller.
Cesser de ressasser à l’endroit, à l’envers, Cet ultime constat qu’il me faut prononcer, Et qui s’appelle incommunicabilité.