Dans le brouillard hiémal de ce matin désert, Je me suis couché là, sur un carreau de mousse, Confiant, loin de la bourbe et des meutes guerrières, Les yeux au ciel, souriant, baigné de larmes rousses.
Tu m'attendais là, bien sûr, tu l'as toujours su, Léthale, je n'ai pas tardé à le comprendre... Et tes baisers, légers d'abord, sont devenus Vibrants, violents, hurlants, m'enveloppant de cendres.
Tu m'aimes, tu m'aimes, mais ma vie crie de Toi ! Et pour te repousser, je n'avais que deux bras... Dans un dernier baiser, mon âme a faséyé
Au bord de mes lèvres, dans un souffle primaire. Alors, je t'ai suivie, je me suis éloigné De ce val enchanté où coule une rivière...