Sa voix pathétique craque de raucité Son corps ramolli d'alizés saigne de virilité Le sang tresse sa peau au rythme des coudées Son murmure grince le beaupré
Enfonçé au travers de la poupe Ses yeux transperçent la houle Son destin se dessine sur son surtout Son visage se désemplit de nuages rouges de coups
L'horizon des eaux semble flamboyant L'étendard crisse des sons pressants La terre rumine ses sentiments Sa liberté ressent l'aurore des anges