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Lionel NKODIA
Mort intime
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Lionel NKODIA
Mort intime
La belle subissait le temps au rythme de la souffrance
Voix, mains, genous limitaient son existence.
Elle offrait ses larmes aux marées hautes
Sous les pleurs de l'aurore, flânait les cotes.
Les mots de son héros dépassaient son chevet
Sous l'ombre du soir apparaissait son reflet.
L'horreur du champ-de-mars lui était relaté
Son coeur ennoyé, ne pouvait être consolé.
Les voix du ciel ne lui apportaient aucun reconfort
Pour lui ,elle avait pactisé avec les anges de la mort.
La ville assiégée par les feux de canons
Ils durent s'en aller au delà des sillons.
La bataille avait décharné ses régiments
Les nuits enluminées mutilent ses sentiments.
Les mistrals lui semblent fatal
Elle s'époumone lasse sur les dahlias
Les lucanes empués défleurissent son sélam
Son coeur nage au vague à l'âme.
Empourprée de tristesse,
Sa contrée est recouverte de cyprès
La pleine nuit souffle des épodes
Les cistres abandonnent les odes.
Son âme se pâme dans les névés
Où,allongé gémit son avoué;
Transperçé de métal comme une proie
Aux flocons,abandonné sans foi.
Aux lueurs matutinales, elle alla planter entre les pavots
Submergée par ses flots de larmes, des immortelles jaunes.
Ses lentilles perdaient leur iris
Son corps se revêtait de cilice.
A l'ultime morose printemps,
Arrachée définitivement à son fleuron
Sa potence fut ensevelie du sindon.