Quand je serai parti pour mon dernier voyage, Que mon âme aura pris son envol vers Dieu, Quelle aura retrouvé celles de mes aïeux, Cachez votre détresse comme un ultime hommage.
Que vers un cimetière mon corps soit amené, Qu’il y soit déposé dans la tombe profonde Et pour qu’avec l’allée ma tombe ne se fonde, Qu’une plaque sans nom, sur elle soit apposée.
Nul ne sera besoin de venir malheureux Embellir un tombeau où je ne serai pas Car j’envisage fort de passer mon trépas A hanter les endroits où je fus amoureux.
De grâce qu’à l’abandon ma tombe soit laissée, Que les feuilles d’automne soient sa seule parure, Et oubliez ce lieu car ma vraie sépulture Sera le cœur de ceux qui m’ont un jour aimé.