J’attends l’aurore Assise devant mon café Et je me souviens encore De l’époque ou l’on s’est aimée.
On se foutait de ses salauds Qui n’avaient rien compris Que notre duo N’avait pas de prix.
Car pour quelques heures toi et moi On aurait fait n’importe quoi Toi qui obsédais mon âme Petit bout de femme Moi qui obsédais ton âme Petit bout de femme.
On s’est aimé de la même façon Sans soupçon ni détour Loin des « quand dira t-on » Sur notre lit de velours.
Remplis d’ivresse Nos âmes se confondaient Quand nos lèvres se joignaient Avec tendresse.
Et même le plus doux des poèmes Ne peut dire combien on s’aime Toi le soleil de mon cœur Mon rayon de douceur Moi le soleil de ton cœur Ton rayon de douceur.
J’attends l’aurore Assise devant mon café Et je me souviens encore De l’époque ou je t’ai aimé.
T’étais ma sœur, ma confidente Ma copine, mon amie ou mon amante. Un peu tout cela à la fois Quand j’étais dans tes bras.
Aujourd’hui mon cœur est gelé Il n’a plus la flamme Il n’a plus la femme Que j’ai aimé...