Vos
poèmes

Le soir tombait sur la ville
Quand du haut de la colline
J’ai vu un oiseau superbe
Différent, se poser sur l’herbe.

Il m’a regardé, il m’a parlé
Ces paroles ont touché
Le plus profond de mon être. J’ai pleuré,
Comme un élève émerveillé.

Il a puisé sa force dans la douleur
Sa grandeur dans la douceur.
Puis il a déployé ses ailes
Avant de rejoindre le ciel.

Là, je l’ai vu tout baigné de lumière,
Voler au-dessus de ce monde de poussière.
Cette lumière de l’unique
Qui conduit au pays magique.

Le soir tombait sur la ville
Quand du haut de ma colline
La vision est venue à moi
Comme l’avait prédit la Voix.


A Maria José.

Le 13 février 1995